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De l'auteur : Nous sommes habitués à l'expression « sentiments forts », « sentiments dépassés », « tempête de sentiments ». Quelle force réside dans les « sentiments faibles » La vie ne s'arrête pas et nous présente de plus en plus de nouvelles exigences. Le monde moderne nous pousse constamment à des activités actives. Il n'y a pas de temps pour s'arrêter, faire une pause, ressentir quelque chose, ressentir quelque chose, comprendre... La société exige que vous ne vous remarquiez pas, mais que vous suiviez les directives généralement acceptées. Une pause est un luxe si nous vivons dans des conditions de survie. Nous agissons de plus en plus selon le principe « stimulus-réponse », dans lequel il ne reste que des actions. Et puis il nous est difficile de nous faire des idées sur nous-mêmes, nos besoins, nos expériences, nos désirs. Nous comprenons mal ce qui nous attire, excite notre énergie, et ce qui provoque un rejet, une envie de s'éloigner. Le stimulus est le lieu où notre activité rencontre des obstacles et des restrictions du monde extérieur. Et lorsqu’une intention, un désir s’arrête, nous commençons à y réagir, à expérimenter quelque chose. Les sentiments qui surgissent sont un bon guide des besoins, de ce que nous voulons, de ce qui manque dans la vie. Il est important d’apprendre à remarquer et à reconnaître vos sentiments et sensations. Les SENSATIONS sont davantage liées au corps, « quelque part ça picote, presse, tend… » ou - « froid, amer, agréable, pas agréable… » ​​Nous ne pouvons pas contrôler l'apparition des sensations, mais nous pouvons les remarquer et réagir. d'une manière ou d'une autre sur eux. LES SENTIMENTS sont précisément la capacité de remarquer des sensations, une réaction aux phénomènes du monde interne et externe et une attitude à leur égard. L’émergence de tel ou tel sentiment signale certains de nos besoins. Les sentiments s'expriment souvent à travers les émotions. Les ÉMOTIONS (affects) sont divisées en 2 types : 1) Pathologiques. Ils sont observés lorsque nous semblons fusionner avec nos sentiments. Il peut s’agir d’une peur débridée, d’une rage, d’une passion, d’une honte toxique. Ceux. le sentiment capture complètement la personne. C'est difficile de parler de lui. L'énergie accumulée est libérée sous forme d'accès de colère, d'hystérie, etc. 2) En bonne santé. En exprimant des émotions saines, une personne garde le contrôle. Il existe une possibilité de prise de conscience de l'expérience. La composante de conscience vous permet de ne pas transformer votre vie en une réaction continue. Si une personne retient constamment ses émotions et ses sentiments, ne lui permettant pas de s'exprimer librement, il est fort probable qu'à un moment donné, ils éclateront, avec des conséquences négatives pour la personne elle-même et pour les personnes qui l'entourent. Une autre voie est la transition de sentiments inexprimés vers la maladie, la psychosomatique. Ici, la parole, la conscience et l’expérience des sentiments jouent un rôle important. C’est ce que la psychothérapie aide à faire. L'autre extrême est une réponse rapide aux sentiments émergents, lorsqu'une personne ne permet pas l'accumulation d'énergie. Cela est dû à la difficulté de résister à la tension. Dans ce cas, l'énergie n'est pas dépensée pour répondre au besoin nécessaire, mais pour autre chose, plus facile, plus accessible. Il y a une substitution, un substitut. Si l'on parle de situations de crise aiguë (perte d'un être cher, maladie soudaine, accident, violence, etc.), alors l'émergence de sentiments forts tels que la peur, la douleur, l'horreur, la rage, la colère, le désespoir est susceptible de s'ensuivre. Et il y a des situations de crise qui durent plus longtemps. Temps de guerre et d'après-guerre, années de perestroïka, changement forcé de résidence, etc. Pendant de telles périodes, dans des conditions de survie, une personne n'attache le plus souvent d'importance qu'aux sentiments forts. Il semble qu’il n’y ait plus de place pour les plus silencieux… « Je m’en fiche si je suis en vie. » Dans ce cas, les enfants seront obligés de grandir dans des conditions de manque de manifestation, de conscience, d'approbation de sentiments faibles plus subtils, tels que la tendresse, l'intimité, la tristesse, l'excitation, la gêne, la tension... Sans recevoir l'habileté de gérer ces sentiments de la part de leurs parents, de l'enfant et, par la suite, d'un adulte n'apprennent pas à remarquer, distinguer et comprendre leurs manifestations ni chez lui ni chez les autres. Et puis sa réaction n'apparaîtra que lorsque des sentiments forts surgiront. Le danger ici est que même dans la vie normale de tous les jours, après avoir manqué les faibles signaux des sentiments subtils,?