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Dans la première partie, nous sommes arrivés à la conclusion que les humains n'ont pas d'instinct. Qu'y a-t-il alors ? Freud introduit le concept de « pulsion » au lieu d’instincts. C'est un concept limite entre le corps et le psychisme, c'est ainsi qu'une personne ressent des irritations corporelles. Contrairement à l’instinct, les pulsions de chaque personne se déploient individuellement et chacun trouve sa propre façon d’y faire face. En psychanalyse, il existe une expression poétique du « destin des pulsions » : c'est ainsi que les pulsions se développent, comment elles parviennent à la satisfaction. En ce sens, il y a autant de pulsions que de destins ; chaque vie humaine est unique, notamment du fait que chacun a ses propres destins pulsionnels. Et bien sûr, nous ne parlons pas uniquement de désirs sexuels. Mais nous continuerons à leur sujet :) Un disciple de Freud, Jacques Lacan, dans son style choquant, l'a exprimé ainsi : « Les relations sexuelles n'existent pas. » Nous arrivons maintenant à l’une des significations possibles de cette affirmation. Dans le monde humain, il n'y a pas de relations purement sexuelles (sexuelles), seulement des relations psychosexuelles - déterminées par l'expérience, les pensées, les idées, le sort des désirs. En d'autres termes, les relations sexuelles humaines ne sont pas aussi naturelles et naturelles qu'elles voudraient le paraître. C’est juste que la copulation, comme chez les animaux, n’arrive pas aux humains. La sexualité humaine est toujours couverte de fantasmes, de mots et de pensées. Dans ce cas, c’est le fantasme qui occupe une place prédominante. Sans fantasme, une personne est fondamentalement incapable de gérer la sexualité. Et nous désirons une autre personne pour autant qu'elle corresponde à notre fantasme, qui structure ce désir. La psychanalyse est souvent accusée (ou soutenue) de tout expliquer par la sexualité. En fait, la psychanalyse s'intéresse à la psychosexualité – aux effets que l'attraction produit sur le psychisme. L'analyste travaille avec cette dimension - non pas avec le corps et les zones érogènes, mais avec la parole - avec les fantasmes, les idées et les pensées qui rendent la vie sexuelle possible. Lorsqu'une personne pense au sexe sauvage comme aux animaux et à la manifestation d'un instinct débridé, elle s'investit à nouveau. dans son fantasme que les animaux ne peuvent pas avoir. Ce que font les animaux n'est plus accessible à une personne qui est entrée dans la culture et a appris à parler. Les relations sexuelles n'existent pas, tout comme les instincts.