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La chaleur est brûlante. Le soir, nous sortions nous promener et respirer. Nous rattrapons le jeune couple. Elle est jeune, mais déjà tante. C'est un grand point d'interrogation voûté. Un extrait de conversation peut être entendu. Elle - Eh bien, pourquoi tout est-il si gâché pour vous !? Eh bien, pourquoi !!! Lui – silence. Elle – Tu as promis de ne pas me mentir ! Il a promis !? Il – silence. Elle – Et tu as menti ! J'ai raison?! J'ai raison !!!! Il se tait... Et j'arrive difficilement à réprimer l'envie de lui dire : Cours ! Dépêchez-vous et ne regardez pas en arrière. L'un des problèmes fréquemment entendus lors des réunions personnelles est la lutte pour avoir raison. Vous avez raison ! Tu as raison! Qui n’a pas entendu cette phrase s’il vous plaît ? Des kilomètres de conversations dégénèrent en une frénésie de disputes. Des disputes furieuses suivies d’un mépris glacial. Tout pour lui faire admettre qu'il avait raison. La victoire était gagnée. Mais, au lieu de la dotation souhaitée, le retour de l’intimité, vous vous retrouvez soudainement seul avec votre justesse. Arrêter un combat peut être assez difficile. Pour ce faire, quelqu'un doit se reconnaître conditionnellement comme un perdant. Ceux. Pas vrai. Et c’est le nerf le plus douloureux de presque toutes les querelles. Pour arrêter, je veux faire comprendre à quelqu'un d'autre à quel point c'était douloureux et mauvais. Mais la plupart de ces tentatives sont interrompues par la phrase « Et vous... » Parfois, lors d'un conseil relationnel, il ou elle dit : « Je veux lui faire du mal autant qu'il me fait du mal. Comprendre et s’excuser. Et c’est une tâche pratiquement impossible. Il est impossible de blesser quelqu’un d’autre comme cela vous a été fait. La douleur est toujours personnelle. Et je peux penser à la douleur des autres, mais ressentir la mienne. Il est difficile d'évaluer le degré de souffrance. Il semble que cela ne soit toujours pas suffisant, car le critère est son repentir, sa tentative de réparer sa culpabilité d'une manière ou d'une autre. Mais une personne, lorsqu'elle souffre, ne cherche pas à s'excuser auprès de quelqu'un, elle se sauve avant tout, se défend. Et puis, si ça fait mal longtemps, on a envie de se venger à nouveau. Un cercle vicieux pour le briser, il faut grandir. De l'égoïsme enfantin. Par habitude de soigner mes plaies. Par désir d'être spécial. Vous devez développer la capacité de choisir l’amour plutôt que la justesse ; la miséricorde, pas la victoire ; un autre, pas toi.