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Dans l'article précédent, nous avons discuté des troubles de l'alimentation. Et j'ai promis de parler de l'une des principales raisons de l'apparition des troubles de l'alimentation. Il est très difficile pour une personne atteinte de PERFECTIONNISME pathologique d'admettre qu'elle est imparfaite ; ce tourment conduit à l'anxiété et à la dépression. Et les troubles psychologiques, à leur tour, contribuent à des troubles alimentaires graves ou fréquents. LE PERFECTIONNISME est la conviction que l'amélioration, tant de la sienne que de celle des autres, est l'objectif vers lequel une personne doit s'efforcer. Une personne présentant ce trait s’efforce d’atteindre des objectifs et des normes impossibles. Pour eux, il n’y a qu’une chose : « tout ou rien ». Aucun effort n'est jamais suffisant, et une telle personne recherche constamment une évaluation et une approbation de l'extérieur, auprès de laquelle elle essaie d'éviter les erreurs et les échecs. Il est donc très difficile de percevoir les critiques adressées à soi-même. Il est très difficile pour une telle personne de faire confiance à un spécialiste, car lui aussi peut s'avérer imparfait pour elle. Faire face au perfectionnisme névrotique demande beaucoup de temps et d’efforts. Comment se forme le perfectionnisme ? Revenons à l'enfance. Il est très important que le bébé reflète les émotions de sa mère. Si, à un certain moment, un enfant rencontre l'indifférence d'une personne importante, lorsqu'il éprouve de la joie et de l'ouverture, alors à ce moment-là, il éprouve l'émotion de la honte. La honte est la perception de soi comme « je suis mauvais ». Un concept similaire à celui de la culpabilité signifie « J’ai fait quelque chose de mal ». Et, bien sûr, nous parlons du fait que maman a frustré plus d’une fois les émotions positives de l’enfant. En conséquence, l’enfant développe un traumatisme et un désir de cacher son « vrai soi » aux yeux des autres. Si nous associons ces pensées au fait que la honte est davantage une émotion visuelle, alors la mauvaise partie du « je » est projetée sur les aspects visibles d’une personne. C’est ainsi que l’on développe l’anorexie, la boulimie et d’autres troubles du comportement alimentaire. Dans les cas courants, les personnes atteintes de tels troubles subissent la pression de la honte. Et plus l’écart entre le « mauvais moi » et le « moi idéal » est grand, plus la personne souffre..