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Le fait qu'une personne ait conscience de sa mortalité (à travers l'expérience de la mort d'autrui ou le fait de la finitude de sa propre vie) est traditionnellement considéré comme ce qui transfère la vie du niveau de l'existence au le niveau d'être. Cela contribue à ouvrir des horizons nouveaux et jusqu’alors inconnus. Cela amène à un nouveau niveau la compréhension de concepts tels que la solitude (nous mourons tous seuls), la liberté et la responsabilité, ainsi que la conscience de l'absurdité et la recherche du sens de la vie. de l’humanité a la même naissance potentielle existentielle. Eh bien, imaginez : il n'y avait personne, il n'y avait personne, et puis - bam ! - et est apparu. Quelque chose à partir de rien. Et bien, que diriez-vous de... à partir de rien ? - Dire. Et de quoi parle alors tout le corps de la psychologie prénatale et périnatale ? Oui, cela vaut la peine de reconnaître que nous existons avant même notre naissance. Encore environ 9 mois, ou celui qui aura de la chance. Il s'avère que le moment du miracle de l'apparition humaine doit être attribué au moment de la conception. Et ce sujet est étroitement recouvert d’une couverture de divers tabous, peurs, angoisses et préjugés. Eh bien, ce sont les caractéristiques de notre culture. Dans cet article, je voudrais tenter de révéler le sens existentiel du fait de la naissance. D'ailleurs, on retrouve parfois des échos du fait qu'avec la naissance tout n'est pas si simple en psychothérapie. En psychanalyse, il existe un concept aussi ambigu que celui de « traumatisme de la naissance ». Cela implique que toute personne en train de naître (du fait même de sa naissance !) subit une expérience traumatisante qui affecte toute sa vie ultérieure. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une prise de conscience du début de notre existence, mais cela souligne la signification du moment lui-même. En quoi la mort et la naissance sont-elles similaires dans leur impact sur notre conscience ? À mon avis, le critère principal ici est l'imprévisibilité. Après tout, ce qui fait peur, ce n’est pas qu’une personne soit mortelle, mais qu’elle devienne soudainement mortelle. Et la soudaineté de la mort est une constante à laquelle on ne peut échapper. Contrairement à la mort, nous avons l’illusion que nous pouvons contrôler la naissance (la naissance d’une petite personne par nous). Mais ici, il convient de rappeler une phrase qui échappe souvent aux adolescents ou aux personnes déprimées : « Je n’ai pas demandé à accoucher ! C'est là que se trouve la pure existence ! Je n'ai pas demandé à accoucher. Certes, personne n'a demandé cela, la naissance elle-même nous est arrivée d'une manière ou d'une autre. On peut dire que sous certains aspects, la naissance est complètement opposée à la mort (semble-t-il !). La naissance est inconsciemment perçue comme le cours normal des choses, comme quelque chose de désirable et de positif. Mais lorsque nous commençons à essayer de diriger l’existence vers le canal du contrôle et de la soumission à notre volonté, alors toutes sortes de choses intéressantes commencent. Il n’y a pas moins de soudaineté au moment de la naissance que lors de la mort. Les enfants ont la particularité de naître alors que leurs parents n'y sont pas du tout prêts, et, au contraire, de NE PAS apparaître alors qu'ils sont réellement attendus. Aussi des garçons au lieu des filles (des filles au lieu des garçons). Et parfois pas de la part des hommes et des femmes que nous souhaiterions. L'apparence et le caractère d'un enfant échappent totalement à notre contrôle. La quintessence de cette soudaineté et de cette imprévisibilité est la peur de donner naissance à un enfant malade. C’est l’histoire où la mort va de pair avec la naissance. En ce moment, nous avons l’occasion de réaliser qu’ils sont en effet toujours inséparables. J’espère vous avoir donné un peu d’inspiration, chers lecteurs, et vous avoir donné matière à réflexion..