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De l'auteur : les différences fondamentales entre les humains et les animaux Une question du forum m'a incité à écrire un article de référence sur les différences fondamentales entre les humains et les animaux non humains. : Est-il possible de nommer des CHOSES que les humains et les animaux non humains ont absolument absentes chez les animaux à quelque degré ou forme que ce soit. --- Je peux nommer des différences absolues, fondamentales pour ainsi dire.1) Les animaux non humains n'ont pas sens de l'humour. Par exemple, les corbeaux sont des oiseaux très intelligents (l'intelligence est encore supérieure à celle des chiens) - ils savent faire des farces et plaisanter aux autres, mais ils n'ont pas le sens de l'humour. Si vous vous moquez d’un corbeau, il ne comprendra pas. 2) Les gens sont les seules créatures qui consomment des idées (besoins idéaux – idéologies, religions, mythes, concepts scientifiques...). Pour qu’une personne en bonne santé soit heureuse, il ne suffit pas de satisfaire uniquement ses besoins vitaux. Une personne peut vivre et mourir pour une idée. L’humanité, enchantée par les idées, semble libérée de la dictature du bios/gènes. Aucune espèce d'êtres vivants n'est capable de « renoncer » au programme de reproduction biologique, en renonçant volontairement à avoir des enfants. Les saumons parcourent des centaines de kilomètres en amont pour atteindre leurs frayères. Aucune force ne peut arrêter le rut des cerfs, avec tous les rituels d’accouplement qui l’accompagnent. Et une personne obsédée par une idée prononce des vœux monastiques ou devient adepte de la philosophie sans enfants. 3) Seuls les gens connaissent la mort. « L'homme est le seul animal qui sait que la mort l'attend et le seul qui doute de sa finalité. La prise de conscience de la mortalité est apparue à l’époque paléolithique, lorsque les gens ont commencé à pratiquer des enterrements rituels. Les tombes sont la preuve directe que les gens ont développé des idées sur l’au-delà et se sont épanouis sous la forme de types de conscience mythologiques et religieux. Les animaux ne réalisent pas le caractère inévitable de leur mort (et de celle de leurs proches) et ne pratiquent pas d'enterrements rituels, même s'ils peuvent aspirer aux morts. Très probablement, les grands singes ne blasphèmeront pas sur le cadavre d'un parent décédé, même s'ils peuvent s'inquiéter, aspirer et pleurer. Ils n’ont absolument aucune idée de l’au-delà. En général, la « conscience de la mortalité » peut être placée soit comme un élément distinct, soit comme un sous-élément des besoins idéaux. 4) Conscience de soi. Si les animaux ont une conscience, alors seuls les humains ont une conscience de soi. En phylogenèse, le CO est apparu lorsque le langage, le symbole, la parole sont apparus comme outils de pensée ; en ontogenèse (développement individuel) il apparaît à l'âge de 3 ans. L’enfant commence à parler, il se regarde dans le miroir et se reconnaît : « c’est moi »."