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De l'auteur : Discours au colloque scientifique et pratique au MGOGI le 22 octobre 2012. Confrontation parentale dans les systèmes sociaux. 1. La surprotection parentale comme source de stress pour les enseignants. Qu’est-ce qui se cache derrière la surprotection parentale ? Sentiment aigu d'anxiété. Anxiété pour votre enfant, libéré dans ce monde difficile qu'est la société. Est-il vraiment devenu plus cruel ou s'agit-il d'un mythe généré par l'esprit anxieux d'un parent ? Et si oui, d’où vient cette anxiété qui fait des parents non pas des amis de l’école, mais des persécuteurs ? Pourquoi certains parents ont-ils une si grande envie de « remettre les enseignants à leur place », de « contrôler l’école », de « demander des comptes aux autres parents » ? Considérons ce phénomène du point de vue de l'une des approches psychologiques pratiques - la Gestalt. Le concept clé ici est ce qu’on appelle la « résistance », qui, si elle n’est pas exprimée avec autant de force, ne sera qu’une défense psychologique. Nous avons besoin d’une protection psychologique pour réduire l’anxiété. Mais lorsque sa gravité augmente, elle devient déjà une résistance. Résistance à quoi ? Le processus d'interaction ou de « contact ». C’est ainsi qu’il est d’usage dans la Gestai d’appeler interaction non pas dans le sens habituel du terme, mais interaction avec son besoin. Dans ce cas, le besoin d’aimer son enfant. On pense par exemple que les cadeaux remplacent l’amour. Non seulement des cadeaux, mais aussi des comportements de protection. Qu'y a-t-il derrière cela ? Fusionner avec votre enfant, l'approprier comme votre part. Faire de lui une idole, un objet de service et un objet de satisfaction de son besoin d’amour. Pourquoi est-ce mauvais ? Parce que dans le véritable amour, il y a toujours le don de la liberté pour l’enfant. Liberté de suivre son propre chemin, de faire des erreurs, de se défendre. C’est inacceptable pour un parent manipulateur. Il a besoin de s'approprier l'enfant, de s'en approprier l'enfant, de lui donner une signification propre et donc de réduire son anxiété. Par surprotection envers lui. Lorsque les conséquences d’un tel comportement surprotecteur se font sentir, l’enfant éprouve des difficultés de socialisation et ses pairs commencent à le rejeter. Et ceux d'entre eux qui, comme ses parents, ne sont pas opposés à augmenter leur estime de soi à ses dépens (et il a déjà été formé pour être un objet pour ceux qui ont tant besoin de devenir significatifs) commencent simplement à se moquer de lui. C'est une chose à laquelle un parent devrait penser. Mais non. Il commence à chercher l’ennemi non pas en lui-même, mais à l’extérieur. Un nouveau mécanisme de résistance psychologique est activé : la projection. Qui sont ses ennemis ? Premièrement, un enseignant qui ne s'occupe pas de son enfant n'élève pas les délinquants, ne travaille pas avec d'autres parents qui ont mal élevé ces délinquants. Et des plaintes commencent à affluer, des lettres s'écrivent, voire des lettres recommandées adressées au directeur. Et le pauvre professeur, au lieu de vérifier les cahiers, écrit des notes explicatives sur le fait qu'il n'a pas remarqué comment Masha a volé 30 roubles à Sasha, a acheté une barre de chocolat et l'a mangée sous ses yeux. 2. Pouvoir contre amour. À l’ère de l’informatisation, la vision du monde d’une personne est de plus en plus soumise aux lois de la logique informatique. "Si donc..." Les nuances subtiles de l'âme d'un enfant sont atténuées par l'éducation programmée des parents. Ils tentent de réduire sa personnalité à un standard. (Ce n’est pas pour rien qu’une telle importance est désormais accordée à la norme). Et lorsqu’un enfant subtil, sensible et vulnérable ne répond pas à cette norme sociale d’un vainqueur marchant avec audace dans la vie, les parents s’énervent et éprouvent un sentiment de perte de leur importance. Comme l'a écrit Yuri Vizbor : « Ce monde s'est effondré comme de la craie, Qui ne savait vivre qu'avec des mots, Qui commençait par la lettre « l » Se terminait par un signe doux »... Erich Fromm dans son best-seller « On Love » écrit que le Le principal besoin humain est l’intimité avec autrui. Et l’apothéose de cette intimité, c’est l’amour. Mais l’amour est un sacrifice, c’est du respect, c’est une responsabilité. Lorsque chez une personne infantile ces sentiments ne sont qu'un embryon, il ne reste plus qu'à les attacher par la force. Dans une famille infantile, l'enfant devient victime de relations sadomasochistes, dans lesquelles il soit réprimé, soit soumis.. 2007