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L'émigration : un objet perdu Il est difficile de contester la pertinence du thème « Émigration ». J'attire votre attention sur un court article dans lequel j'esquisse un schéma général pour comprendre ce phénomène, puisqu'il n'existe pas de modèle descriptif universel - il est trop subjectif... L'inévitabilité des pertes est une caractéristique existentielle de l'existence humaine : chacun des nous sommes destinés à passer par cette épreuve. Et il n’y a aucun point commun à vivre des pertes, il n’existe pas de recommandations universelles pour les vivre. Je souligne encore une fois - c'est trop subjectif. Les psy formulent le but de la thérapie, décrivent les réactions à la perte d'un objet important, la psychogenèse de l'évolution de la maladie, etc., en divisant conditionnellement (!) le deuil en deux classes. : option adaptative (deuil simple ou, comme le dit V.D. Vamik, - deuil « normal ») et de inadapté (deuil compliqué). Le degré du deuil sera pris en compte : il peut devenir PATHOLOGIQUE. Ce n’est pas pour rien que ce « visage » du deuil est décrit dans le DSM et la CIM. Et ici, un accompagnement médical est nécessaire, et pas seulement psychologique, puisqu'on parle de formes sévères de dépression, d'un risque élevé de suicide, etc. LES OBJETS de la perte peuvent être - la rupture des liens familiaux (par exemple, le divorce), - la santé (par exemple, invalidité soudaine, ablation de parties du corps à la suite d'une intervention médicale), - décès d'êtres chers, - licenciement, etc. Et maintenant, nous parlons d'un objet de perte particulier - LA PATRICE. La raison de cette perte est l'émigration (forcée ou volontaire). Les réactions mentales à la perte de la patrie, toute la gamme des expériences qui y sont associées, sont déterminées par le traumatisme. Oui, une personne, à un degré ou à un autre, vit le déménagement dans un autre pays comme un événement traumatisant. Le tableau clinique du trouble de stress post-traumatique révèle la relation entre la réalité mentale d'un individu, le contexte social et les événements traumatisants. La souffrance psychologique d’une personne est déterminée en fonction de son espace personnel et du contexte social actuel. L'émigration en tant qu'inclusion dans une culture « étrangère » peut donner lieu à un choc culturel, qui s'accompagne d'un inconfort, d'une sorte de désorganisation/de « perte » dans des conditions sociales et de vie inconnues. K. Oberg définit le choc culturel comme « une conséquence de l'anxiété qui apparaît à la suite de la perte de tous les signes et symboles habituels de l'interaction sociale ». Et tout d'abord, cela provoque une réaction semblable au « deuil » d'un objet perdu, de connexions perdues qui imprègnent tout l'espace existentiel d'une personne. C'est pourquoi j'ai commencé mon histoire sur l'émigration avec le thème du deuil. L’émigrant « pleure » symboliquement sa vie passée dans son pays natal. Rupture de la communication avec elle, relations personnelles (quoi qu'on me dise, mais les relations « à distance » ne sont pas du type « yeux dans les yeux », « épaule contre épaule »), désorganisation de l'identité nationale (« ni cela ni ni ça »), un nouveau code culturel dans toute sa diversité (langue (!), traditions, normes comportementales (« ça n'est pas accepté ici »), etc.), l'adaptation à tout ce qui est nouveau, la création d'un nouvel espace de vie, la formation d'une nouvelle identité - tout cela pour quelqu'un peut s'avérer être un événement traumatisant. Comment cela s'accompagne-t-il sur le plan émotionnel - le doute de soi - l'anxiété, la peur de l'avenir, de l'inconnu (une personne est « génétiquement » » peur de l'inconnu) ; - une diminution de l'estime de soi (« et si ça ne marche pas ? », « et si je n'y arrive pas ? », etc.) ; (« Où suis-je ? », « Où est MA place ?! ») - rejet, rejet, résistance, agression, désespoir et bien plus encore. Et c'est NORMAL ! N'ayez pas peur de vos sentiments et de vos expériences. Ils doivent être identifiés, réalisés et vécus. Une avalanche d'expériences allant de l'euphorie au suicide (le départ de la vie, heureusement, pas dans tous les cas ! Je dis juste un fait) s'abat sur une personne, que vous pouvez gérer vous-même ou avec l'aide de psy. En fait, c'est notre travail. Un ajout : si vous souhaitez faire appel à moi pour une aide professionnelle, veuillez prêter attention à ce qui suit..