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"Kolobok" est l'un des contes de fées les plus célèbres de Russie. Nous le connaissons probablement tous, sinon par cœur, du moins de très près du texte. Cela ressemble à un conte de fées amusant pour un enfant : les personnages sont drôles, l'intrigue est simple et compréhensible, voire dynamique. Et derrière cette simplicité se cache une profonde couche psychologique. Levons le voile ! Qui se cache derrière l'image de Kolobok, ses créateurs et ses « personnages négatifs » ? Je commencerai peut-être par Kolobok lui-même ? Il existe un certain nombre d’archétypes de contes de fées qui « errent » de conte de fées en conte de fées (victime, héros, rois/reines). Ces archétypes se retrouvent non seulement dans les contes de fées, mais aussi dans la mythologie, les légendes et les œuvres sérieuses et profondes reflétant la vie humaine. Ainsi, Kolobok est une autre incarnation brillante de l'un de ces archétypes. À savoir, Shuta ! Ou Trickster. Qui est Trickster ? Il s'agit d'un personnage joyeux, à première vue frivole, doté ni de force physique ni de super pouvoirs. Mais il bat adroitement ses adversaires grâce à son esprit ! À première vue, c'est un simplet frivole, mais en réalité, sa personnalité est un réservoir de sagesse et même de connaissances sacrées. Le conte de fées commence par la fabrication d'un kolobok. Et grand-père et Baba sont impliqués dans tout cela. Ils incarnent ici 2 principes opposés qui créent un tout unique. Masculin et féminin, parole et acte, design et créativité. Tout commence lorsque grand-père dit : « Fais-moi, mon vieux, un petit pain ! » Ainsi, il pose un message, une intention. Et le message est suivi d’action. Lorsque Baba se plaint du manque de farine, il conseille de gratter le fond du tonneau. Il est l'Idée, elle est l'Incarnation. Sans idée, l'incarnation est impossible, sans incarnation, une idée est inutile. Si vous creusez vraiment profondément, alors grand-père et Baba sont une projection des anciens dieux, les créateurs de toutes choses. Et les aventures commencent avec le filou Kolobok. s'ennuyait à la fenêtre et, sans y réfléchir à deux fois, il partit se promener, laissant Baba avec grand-père. Il s'agit d'une séparation symbolique d'avec les parents. Il s'agit essentiellement d'un conte de fées sur la façon dont une personne se sépare de ses parents et commence son propre chemin de vie, qui pourrait bien être rempli de difficultés et de dangers. « Kolobok continue son chemin... » Et sur son chemin de vie, il rencontre divers animaux. qui représentent un danger pour lui et dont il lui est « facile de s'éloigner » avec l'aide de l'esprit et de la débrouillardise. Tout semble ici clair : ces rencontres symbolisent les difficultés inévitables de la vie. Mais il y a encore un point qui mérite attention. Chaque animal rencontré est un totem pour le peuple russe. Bien sûr, nos ancêtres n’utilisaient pas le mot « totémique », mais chaque animal de conte de fées ici est profondément symbolique. Soyons brefs et dans l'ordre ! Le lièvre est une sorte de victime. Dans les contes de fées, il est dépeint comme malheureux et opprimé, en quête de justice. Souvent, il est sacrifié à un prédateur plus fort et plus puissant (lire : important). Peut-être symbolise-t-il la nécessité de sacrifier quelque chose dans la vie adulte et indépendante. Le loup est une figure bien connue de la mythologie mondiale. Et le plus souvent, il symbolise le mal, la cruauté, une force maléfique. Il est fort, puissant, mais il porte en lui le mal et la mort. Et dans les contes populaires russes, il n'hésite pas à faire souffrir ceux qui sont les plus faibles. Soit elle essaie d'attirer les chevreaux d'une chèvre - une mère célibataire - et de les manger, soit elle empiète sur le pauvre lièvre... Cependant, il existe des contes de fées dans lesquels le loup s'avère être une bonne aide. Mais c'est un sujet à part... Pour Kolobok, le Loup est plutôt une sorte de force maléfique, qu'il contourne encore une fois en chantant sa chanson idiote (à première vue !). Traduit du langage des symboles, nous pouvons conclure qu'à mesure qu'une personne grandit, elle apprend à résister aux difficultés. L'ours est un animal particulièrement vénéré dans la tradition slave. Il était le maître de la forêt. Et, bien qu'il soit l'habitant le plus terrible de la zone médiane, ils ne le traitaient plus avec peur, mais avec respect. La croyance selon laquelle les ours sont des personnes enchantées est fermement ancrée. Et dans les contes de fées et les croyances, l'ours avait un rôle très particulier : il symbolisait la force et la sexualité masculines. Symboliquement joué le rôle de la fiancée. Donc rencontrer ce personnage pourrait très bien!