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Janvier est un mois record pour les aspirations à changer votre vie pour le mieux. Il n'y a pas d'échappatoire au symbolisme : le début de l'année nous fait naturellement réfléchir à la manière dont nous voulons la dépenser, à ce que nous allons faire différemment et à ce que nous devons réaliser. Et j’ai envie d’un autre domaine professionnel, j’ai envie de changer de couleur de cheveux, j’en ai marre du mobilier de mon appartement, et j’en ai généralement marre de la ville. Pour moi, ce sont de merveilleuses aspirations. Je ne suis pas du tout opposé à une nouvelle vie lundi :) Et combien d'énergie monte dans les moments où l'on pense à quel point tout ce qui nous entoure est ennuyeux ! Cette énergie s’accélère, prend de l’ampleur et... de toutes ses forces elle vole dans le mur appelé « JE NE SAIS PAS CE QUE JE VEUX », se brisant en morceaux, se transformant en colère et en déception. Cette richesse ricoche en nous et se transforme en phrases d'autodérision comme « Je ne peux plus rien faire... », « Je suis un perdant, je ne fais plus rien », « Je ne peux plus rien faire ». changer quoi que ce soit dans ma vie. C’est une telle excitation sans fin qui ne trouve aucune libération et qui est si épuisante qu’on ne veut rien du tout. Nous vivons dans un monde très rapide, où le temps est la monnaie la plus précieuse, donc la première impulsion qui naît dans la tête est de FAIRE QUELQUE CHOSE D'URGENCE. Même si nous ne savons pas quoi et comment, l’action demande quand même à sortir, comme une stratégie comportementale habituelle. Mais nous tombons nous-mêmes dans ce piège, car une action sans but ne génère que vanité et anxiété, qui démangent, consomment de l'énergie, mais ne mènent à rien. Tout se passe trop vite, nous devons absolument être à l'heure quelque part, suivre quelqu'un, obtenir quelque chose, acquérir de nouvelles compétences, évoluer de toute urgence vers des êtres supérieurs. Nous devenons un train qui fonce à grande vitesse sur un terrain impossible à voir. Si vous envisagez de regarder le magnifique paysage par la fenêtre, vous aurez environ cinq secondes pour le faire. En verrez-vous beaucoup ? C’est la même chose avec vos propres désirs. Nous devons être toujours productifs, toujours en action. Gagnants, champions ! Les arrêts ne peuvent être effectués que lorsque vous le méritez et que vous êtes fatigué. Dans d’autres cas, il faut faire face à la honte « comment ça se passe, tout le monde réussit, mais je suis assis ici, ce qui veut dire que je suis un perdant ». La honte déclenche ce cercle vicieux de l’action pour le plaisir de l’action. Il n’y a pas de désirs ni de besoins tout faits. Ils doivent être formés et mûris. Cela prend du temps. Parfois quelques minutes, parfois plusieurs années. Au début, cela est perçu comme une vague excitation, une impulsion dans une certaine direction (je veux changer de travail, je veux déménager, je veux une relation différente). C'est cette impulsion que nous prenons souvent comme objectif et commençons déjà à nous inquiéter à ce stade, manquant un point important. Ceci n’est qu’une direction, pas un point final. Ici, il est important de ne pas se forcer, de s'abstenir de toute action et d'attendre. Attendez que l'ensemble chaotique de pensées, de sentiments, d'impulsions et d'énergie se rassemble à l'intérieur en quelque chose de compréhensible et tangible, auquel vous pourrez accéder, en vous tournant vers le travail irrépressible que le 21e siècle a attribué à chacun de nous. Mais cela demande du temps où l’on peut être incertain, ignorant, perdu, dans une impasse. Accordez-vous ce temps dont vous avez besoin..