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De l'auteur : Écrit spécifiquement pour le 23/03/13 Dans un certain sens, pour qu'une personne éprouve pleinement un sentiment désagréable, une émotion forte qui l'inquiète, elle doit la présenter en conséquence. Certains d’entre nous connaissent le terme « congruence ». Dans mon travail, j'utilise souvent exactement le contraire : « incongruence ». La femme, encore et encore, dans l'envie de décrire ses crises de panique, agite les bras, exorbite les yeux, parle fort et avec passion. Il est si important d’expliquer à quel point elle va mal. Mais à partir du moment où elle apparaît dans le cabinet du psychothérapeute et selon la conviction de ce dernier, quelque chose de complètement différent s’impose. Il est important de se débarrasser du symptôme lui-même. Je la force juste à parler beaucoup plus doucement, plus lentement et... à se comporter plus décemment, à ne pas agiter les bras, même pas une heure plus tard, elle fera tomber sa tasse de thé par terre. Le résultat est incroyable. La visiteuse semblait transformée, se ressaisissait et se calmait. Au début, je pensais que je m'ennuyais. Non, je me suis calmé. Ensuite, les séances se sont déroulées beaucoup plus facilement, tant pour moi que pour le client. Nous avons économisé beaucoup d’énergie pour trouver la bonne solution à son problème et transformer son comportement. Et il suffisait de ramener le client à un certain « cadre de décence ». Il s’agit probablement d’une autre transcription du phénomène du cadre lui-même. Retenu signifie moins émotif, moins passionné signifie qu'il a plus de contrôle sur son comportement, et est donc tout simplement plus calme. Evgueni Ougouchev