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De l'auteur : Pendant longtemps, très longtemps, je n'ai pas compris comment nous, les femmes, devenions comme nos mères, des « mauvaises » mères ??? Surtout avec l'âge, surtout si on le nie, et surtout si on construit sa vie avec une technologie diamétralement opposée (je ne suis pas si froid, colérique, imprudent, etc.)... Et pendant longtemps je n'ai pas compris comment pour commencer à vivre avec ta vie, sois toi-même ??? Un mystère cependant... La réponse à cette question est venue à travers des réflexions, des observations et des prises de conscience à plusieurs niveaux. Tout d’abord, j’ai dû admettre que OUI : je suis comme ma mère ! Il n'y a pas d'échappatoire à cela ! Les trembles ne produiront pas d’oranges. Ce n'était pas très agréable. Mais je n’avais plus besoin de me battre avec moi-même. Après tout, comment ça marche ? Je suis en guerre contre elle, mais en fait je suis en guerre contre moi-même, contre moi-même. Le besoin d’une attitude négative, parfois destructrice envers soi-même, a disparu. Parce que c’est à cet endroit qu’est apparue la compréhension que je n’étais pas ma mère et que je vivais ma propre vie. Semblable à certains égards, différent à d’autres. Deuxièmement, nous avons dû faire beaucoup de travail interne dans ce sens. Mais c'est trop personnel. Troisièmement, les gens, les chevaux et les charrettes ont convergé en un point. Ce sont : la capacité de remarquer, de prendre soin de soi et la capacité de faire preuve de compassion. La capacité de remarquer m'a fait remarquer une image (précisément une image ! dans ma tête, qui donne cette gestalt incomplète de la relation avec ma mère et se confond avec elle), que je n'accepte pas, pour laquelle je me sens dégoûté , Je suis en colère. La compassion est venue à la rescousse (pas la justification, mais la compassion !) : comme c'est dur, mauvais, inhumainement sauvage pour elle (cette image) ! Ce qui lui arrive n'est pas normal ! J'ai délibérément écrit au présent, car il n'y a pas de passé dans les sentiments. Même si les événements se sont produits il y a des décennies, les sentiments perdurent aujourd’hui, dans le présent. Sinon, il n’y aurait pas autant d’inquiétudes et de tourments. Et cette compassion a déclenché le mécanisme de découplage d’avec la mère. Elle (cette image dans sa tête) se sent mal maintenant, mais pas moi, j'ai autre chose. Quand je vois une personne qui souffre, j'éprouve de la compassion. Je ne ressens ni culpabilité, ni colère, ni honte, ni dégoût. Et j'ai de la compassion. Et comme il s’agit d’une image d’époques passées et vivantes aujourd’hui, je ne peux que sympathiser. Et rien de plus. Je pense que la compassion n'est pas nécessaire ici. Cela peut être n’importe quel sentiment. L'essentiel est de le remarquer. Cela peut être de la colère, de la tendresse, de la gratitude et bien plus encore. L'essentiel est de remarquer que je ne suis pas elle. Triste... C'est toujours triste quand on dit au revoir. C'est le prix pour les réponses à mes questions