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Les mamans sont différentes. Chaleureuses et aimantes, froides et indisponibles, oppressantes et autoritaires. Et il y a des mères « enchantées »….Maman, à l'intérieur de qui il y a du VIDE. Illustration numéro un : le film "Marya" maîtresse" d'après la pièce d'Evgeniy Schwartz. Mère, "envoûtée" par l'homme triton. Elle s'assoit à côté de son fils et répète la même phrase : "que ce soit le cas ou non, tout est pareil " L'enfant l'appelle, lui demande de l'aimer à nouveau, de le caresser. Mais la femme n'entend pas. Parfois elle chante une berceuse à son bébé, sans s'apercevoir qu'il est à proximité. Elle aime l'IMAGE de son fils, inaccessible et lointaine. Et cette image n'est pas du tout attachée à cette petite créature sans défense qui est à côté d'elle et qui en a tant besoin. Illustration numéro deux : l'histoire de Ray Bradbury « Et pourtant la nôtre… » Un enfant « envoûté » par la science. Une femme devient mère d'un enfant en bonne santé qui est transporté dans une autre dimension. Pour tout le monde, y compris les parents, le bébé ressemble à une petite pyramide bleue. Malgré son apparence inhabituelle, à tous autres égards, il s'agit d'un enfant ordinaire avec des besoins et des capacités ordinaires. Il rit aussi, pleure et se réjouit du visage de sa mère. Mais la mère n’arrive pas à croire que son enfant soit déjà né. Elle prend machinalement soin de son fils, attendant constamment qu'un peu plus et son PROPRE enfant lui soient rendus, un autre, différent de celui-ci. Et ce n'est qu'un malentendu, il suffit d'attendre... D'abord le calme, puis l'irritation, la colère et enfin le désespoir. De l'incapacité de changer quelque chose, dans la situation, en soi. Il est impossible d’aimer quelqu’un dont on refuse de croire l’existence. En réalité, de telles mères ensorcelées existent aussi. Ce sont des femmes qui souffrent profondément. Ils ne peuvent pas s’accepter comme si vides et insatisfaits. Ce qui les effraie, c'est qu'ils DEVRAIENT ressentir de l'amour pour l'enfant mais ne peuvent pas se FORCER à l'aimer. Certains commencent à remplacer l’amour par des soins sans fin. Ils peuvent avoir le fantasme qu’un enfant bien soigné ne ressentira aucune différence. Elles font tout ce qu'une bonne mère devrait faire, mais cela ne donne aucun résultat. L’état de la femme ne change pas et l’enfant, malgré tous les efforts, ne devient pas heureux. Il semble qu'il a tout, de la bonne nourriture, des vêtements, des jouets, les meilleurs divertissements, des impressions..... mais l'enfant souffre.. D'autres femmes, incapables de faire face à leur anxiété, quittent le contact avec l'enfant, lui confient la garde. de lui aux papas, aux grands-mères, et eux-mêmes souffrent d'auto-récrimination et de solitude intérieure. Qui a ensorcelé ces femmes ? Ou peut-être leurs enfants ? Après neuf mois de longue attente, deux événements merveilleux se produisent : le premier est la naissance d'un bébé, le second est la transformation d'une femme en MÈRE. Cependant, toutes les femmes ne traversent pas facilement le processus de renaissance. Pour certains, cela se produit instantanément, pour d’autres, il faut du temps pour s’accepter sous une nouvelle forme, et d’autres encore ne peuvent pas se rendre compte que des changements se sont produits dans leur vie. Qu'est-ce qui devient un obstacle à cette expérience si importante pour chaque femme ? Essayons de regarder cette énigme du point de vue de l'analyse transactionnelle. Ce système suppose qu'une personne possède trois états. Le premier s’appelle « Parent » et est la somme de toutes les croyances, croyances, règles accumulées transmises par nos parents. Deuxièmement, « l’Enfant » est porteur de tout le bagage émotionnel dès la naissance. Et le troisième - « Adulte » - est porteur d'une vision rationnelle de la situation actuelle, capable de percevoir la réalité environnante depuis la position « ici et maintenant ». On peut dire qu'à l'intérieur de chacun de nous vit un « Parent » strict. » et un petit « Enfant ». Le « parent » est responsable de nos croyances et de nos valeurs, nous dit ce qui est bien et ce qui ne va pas et insiste sur telle ou telle façon de penser et d’agir. L’« enfant » est responsable de nos expériences émotionnelles. Il remplit nos vies, nous permettant d’éprouver de la joie et de la tristesse, de la peur et de l’espoir, de l’inspiration et de la déception. A l’intérieur de l’un, ces deux-là s’entendent bien et donnent l’opportunité de former un « Adulte » capable de naviguer facilement dans le courant..