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La première rencontre « psychologue-client » est, à sa manière, une rencontre déterminante. « En d’autres termes, le client recherche des informations pour répondre à la question : « Cette personne est-elle gentille ? ceux en qui je peux avoir confiance ; qui me comprendra; avec qui puis-je travailler et qui peut m’aider ? Le thérapeute, à son tour, cherche une réponse à la question : « Cette personne est-elle quelqu'un que je peux valoriser ? qui je peux comprendre ; ceux qui me font confiance ; Avec qui puis-je travailler et qui puis-je aider ? » Le thérapeute se demande également : l’autre pourrait-il être une source de menace personnelle pour lui ? En d’autres termes, le thérapeute et le client, avant de commencer à travailler ensemble sur des objectifs thérapeutiques, doivent très rapidement parvenir à une première compréhension de l’étranger qui se trouve devant eux. Ce processus largement caché de cognition mutuelle se produit en grande partie au niveau de la lecture des signaux non verbaux. " Le contact visuel, les expressions faciales, les postures, les gestes, le rire et l'humour, la distance dans l'interaction, ainsi que les pauses et le silence sont ces signaux non verbaux qui influencent la qualité de l'interaction. contact et qualité de la relation dès le premier rendez-vous. Et après elle. La difficulté est qu’ils sont spontanés et difficiles à contrôler. "Le langage corporel transmet non seulement ce que nous voulons exprimer, mais révèle également ce que nous aimerions cacher." Aussi, un peu sur les pauses. Un psychologue débutant peut interpréter les pauses comme quelque chose qui menace et met en doute sa compétence professionnelle. « Du coup, il y a une envie de dire ou de demander au moins quelque chose, histoire de briser le silence. Habituellement, dans de tels cas, le thérapeute ne pose pas la meilleure question, ce qui, en règle générale, ne développe pas le flux de la conversation. » Il convient de noter que le processus thérapeutique peut consister à parler ou à éviter/remplir les pauses. "...le thérapeute peut corriger la situation en invitant le client à garder le silence lors de la prochaine pause et à se concentrer sur ses expériences internes." Et en même temps, une longue pause lors de la première rencontre provoque une irritation et augmente la tension. Dans ce cas (comme à chaque minute de la consultation), la tâche du psychologue est de comprendre ce qui se cache derrière cela (irritation, réflexion ou peur), comme l'indiquent la posture, les expressions faciales, la localisation dans l'espace, les gestes. Les signaux non verbaux permettent d'être à l'écoute du client, de mieux le comprendre et d'établir un contact de qualité pour le développement de relations thérapeutiques productives. Vous pouvez en savoir plus à ce sujet dans l'article « Aspects non verbaux de la communication thérapeutique » Yagnyuk K.V. Journal de psychologie pratique et de psychanalyse n° 2, 2014.http://psyjournal.ru/psyjournal/articles/detail.php?ID=3631&sphrase_id=44135