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De l'auteur : Thérapie psychanalytique. Le lien entre le mental et le physique. Les gens ne se demandent généralement pas « Qui suis-je ? » Une personne prend sa personnalité pour acquise. Chacun possède une carte d'identité grâce à laquelle il peut être identifié. Avec la conscience, une personne sait qui elle est, mais il existe un problème d'identification plus profond. Au bord de la conscience, une personne est insatisfaite, elle éprouve de l'anxiété à l'idée de prendre des décisions et est tourmentée par le sentiment que la vie « passe à côté ». Il est en conflit avec lui-même, doute de ses sentiments, ne se sent pas en sécurité à cause du problème d'identification. Lorsque l'insatisfaction se transforme en désespoir et que l'insécurité devient panique, une personne commence à se poser la question : « Qui suis-je ? Cette question indique que la « façade » avec laquelle la personne était identifiée a été détruite. Utiliser une façade ou assumer un rôle pour parvenir à l'identification, c'est diviser le soi et le corps. Le sentiment d'identification naît du sentiment de contact avec son corps. Afin de savoir qui elle est, une personne doit être consciente de ce qu’elle ressent. S'il n'y a pas de sensation consciente du corps et de sa posture, la personne est divisée en un esprit désincarné et un corps déçu. L'incertitude dans l'identification est typique des gens de notre culture. De nombreuses personnes tentent de surmonter le sentiment d’irréalité en elles-mêmes et dans leur vie. Ils en viennent au désespoir lorsque l’image qu’ils ont créée s’avère vide et dénuée de sens. Ils se sentent menacés et en colère lorsque le rôle qu’ils ont assumé dans la vie change. L'identification basée sur des images et des rôles échoue tôt ou tard et cesse de satisfaire. L'homme typique de notre époque est séparé, détaché, a perdu son affection, a tendance à se dépersonnaliser et exprime ses problèmes avec des intellectualisations sémantiques et des formulations techniques. L'amour romantique est rejeté, le sexe. est compulsif, le travail est mécanique et les aspirations sont égoïstes. Dans une société aliénée, les actions perdent leur sens personnel et une personne essaie de remplacer ce qu'elle a perdu à l'aide d'une idée ou d'une image. Une image acquiert la réalité lorsqu'elle s'unit à un sentiment ou à une sensation. Si cette unité est brisée, elle devient abstraite. L’image éclipse l’individualité humaine personnelle. Il la réduit à une abstraction. La perte du sentiment d'identité trouve ses racines dans la situation familiale. Élevée avec des idées sur le succès, la popularité, le sex-appeal, le snobisme intellectuel et culturel, le statut, le sacrifice de soi, etc., une personne voit les autres comme des images, au lieu de les voir comme des personnes. Entouré de toutes parts d’images, il se sent seul et isolé. En réaction aux images, il ressent l'irréalité. En essayant d'être à la hauteur de sa propre image, il éprouve une frustration et une satisfaction émotionnelle trompeuse. L'image est une abstraction, un idéal et une idole qui nécessite le sacrifice d'un sentiment de personnalité. L'image est une conception mentale qui, superposée à l'existence psychologique, dégrade la vie du corps, lui assignant un rôle subsidiaire. Le corps se met au service de l’image et devient instrument de la volonté. Une personne est éloignée de la réalité de son propre corps. Les individus aliénés créent une société aliénée. La vitalité du corps est directement liée à la capacité de ressentir. Lorsque le corps est « mort », une personne a du mal à percevoir l'influence de l'environnement, sa capacité à réagir aux situations est entravée. Une personne émotionnellement morte est tournée vers l’intérieur : les sentiments et les actions sont remplacés par des pensées et des fantasmes, et la réalité est compensée par des images. Une activité mentale trop développée, remplaçant le contact avec le monde réel, crée une fausse vivacité. Malgré l'activité mentale, la « mort » émotionnelle est perceptible sur le plan physique ; le corps reste « mort » et sans vie. Nous sommes aveuglés par une image trop accentuée, elle ne nous permet pas de discerner la vie réelle du corps et des sentiments. Notre corps fond d'amour, s'engourdit à cause.