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Basé sur les documents d'un atelier organisé le 26 mai 2016 dans le cadre du projet « La science au-delà de vous-même » Comment différentes personnes réagissent-elles à la même situation ? Par exemple, si une rame de métro s'arrête sous terre, certains commencent à s'inquiéter et à devenir nerveux, d'autres se mettent en colère et d'autres continuent à lire calmement un livre comme si de rien n'était. Pourquoi cela se produit-il ? Imaginons que nous ayons un scanner de pensées magique : en le pointant vers une personne, nous pouvons voir ses pensées sur notre écran. Par exemple, si nous l’adressons à quelqu’un qui est inquiet, nous lirons probablement « Et si nous restons debout longtemps et que nous n’avons pas assez d’air ? On dirait que je commence à m'étouffer ! », et quand on le pointe vers une personne en colère, on peut voir « C'est toujours comme ça ! Maintenant, je serai en retard au rendez-vous, quelle injustice ! Le caractère calme de notre voiture imaginaire notera probablement aussi quelque chose comme « La voiture s'est arrêtée. Cela s'est déjà produit, il va probablement rester debout pendant quelques minutes et nous allons passer à autre chose. » Alors, qu'est-ce qui détermine sur quel aspect de la situation les gens portent leur attention et comment ils l'interprètent par eux-mêmes ? je parlerai des principales distorsions cognitives, ou filtres qui empêchent une interprétation objective de la réalité qui nous entoure, et je partagerai également comment ces distorsions peuvent être réduites. Je pense donc filtrer. Chaque seconde, notre cerveau perçoit des téraoctets d'informations - visuelles, auditives, tactiles, et notre attention, comme un projecteur, n'éclaire de son faisceau que les informations dont nous avons besoin pour le moment. Mais ce rayon de lumière peut être réfracté en passant à travers des « lentilles » cognitives, et nous ne percevons alors l'information que sous un certain angle, ignorant les autres points de vue sur la situation. Ainsi, les filtres cognitifs (on les appelle aussi distorsions cognitives) sont des lentilles uniques de notre système. penser qui filtre les informations de l’environnement. Par exemple, lorsque vous lisez un rapport lors d'une conférence, vous ne pouvez prêter attention qu'à ceux qui ne vous écoutent pas, sont distraits, parlent au téléphone, etc. Cela peut créer une impression unilatérale selon laquelle le rapport est inintéressant, car... Seuls les faits qui confirment l’hypothèse « le rapport est inintéressant » parviennent à votre connaissance. Dans le même temps, on ignorera le fait objectif selon lequel sur 100 personnes présentes, seules 5 ou 6 sont distraites. Cet exemple représente ce qu'on appelle le filtre d'attention sélective - une distorsion mentale dans laquelle la plupart des informations sont ignorées au profit d'un détail particulier. Les variantes de ce filtre peuvent être : - une dévalorisation du positif - le rejet, la minimisation ou l'ignorance de tout événement/interprétation positif (« elle ne m'a félicité que par politesse » - « des lunettes roses » - au contraire, une concentration excessive sur) ; les avantages et l'ignorance totale des inconvénients de quelque chose - / de quelqu'un (« Je sais avec certitude qu'il est l'option idéale pour moi ») - exagération ou euphémisme - donner une importance excessive à certains événements par rapport à d'autres (« J'ai ruiné le tout mon anniversaire avec mon toast»); - généralisation excessive - transférer les conclusions d'un événement à la sphère entière («elle m'a trompé, maintenant je ne ferai confiance à personne»). À des fins d’illustration, une division métaphorique en « rassemblement » et « diffusion » est utilisée ici. Les lentilles cognitives « collectives » concentrent notre attention sur un aspect de la réalité, tandis que les lentilles « dispersées » conduisent à des conclusions trop larges ou déformées. Filtres « collectifs » Filtres « diffusants » Pensée noire et blanche / dichotomique (« Il faut le faire ». soit parfaitement, soit pas du tout ») Généralisation excessive (« J'ai encore échoué à l'entretien, je ne trouverai jamais de travail ») Ignorer le positif (« Il ne me félicite que par politesse. En fait, j'ai foiré ») Lecture de pensées (« Il ne me loue que par politesse. » En fait, il pense que je suis idiot.) Sous-entendus (« Je ne travaille pas beaucoup - 12 heures par jour, alors que mon ami travaille 14 ») Exagérations (« Avec cette pause!”))