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De l'auteur : Téléchargez gratuitement nos livres sur la psychothérapie ici : Dernièrement, on a beaucoup parlé de la maturité émotionnelle et de la compétence émotionnelle, qui sont la base d'une personnalité authentique. Depuis la publication du livre de Daniel Goleman en 1995, le terme « intelligence émotionnelle » est devenu l’une des expressions les plus couramment utilisées dans les entreprises américaines. Salovey et Mayer ont défini en 1990 l’intelligence émotionnelle comme « une forme d’intelligence sociale qui implique la capacité d’observer ses propres sentiments et émotions et ceux d’autrui, de les différencier et d’utiliser ces informations pour guider ses pensées et ses actions ». Dans une étude à long terme de 40 ans menée par un groupe de scientifiques américains, il a été prouvé que les capacités sociales et émotionnelles étaient quatre fois plus importantes que le QI dans les domaines de la réussite professionnelle et du prestige. Le fait est que les capacités cognitives et non cognitives sont très liées. De plus, certaines études affirment que les compétences émotionnelles et sociales contribuent réellement à améliorer le fonctionnement cognitif d'une personne. L’intelligence émotionnelle est avant tout un ensemble de capacités. Au sens large, il s’agit de la capacité d’une personne à percevoir, évaluer et comprendre ses propres émotions et celles des autres ainsi que la capacité à les gérer. Ou en d’autres termes, il s’agit de la capacité d’une personne à fonctionner avec des informations émotionnelles, c’est-à-dire ce que nous recevons ou transmettons à l’aide d’émotions. Les personnes émotionnellement intelligentes peuvent avoir une bonne maîtrise d’elles-mêmes et interagir efficacement avec les autres. Comprendre et gérer les émotions a un impact majeur sur la réussite au travail et sur le bonheur dans votre vie personnelle. La capacité à gérer les sentiments et à faire face au stress est un autre aspect de l'intelligence émotionnelle qui a été identifié comme étant important pour la réussite. Des études ont montré que transmettre des émotions et de la bonne humeur à un groupe améliore la coopération. L'empathie en particulier est un aspect important de l'intelligence émotionnelle. Il a été constaté que les personnes qui comprenaient bien les émotions des autres réussissaient mieux au travail ainsi que dans leur vie sociale. D. Goleman (1995) a tenté d'introduire son idée en distinguant l'intelligence émotionnelle et la compétence émotionnelle. La compétence émotionnelle est liée « à » et basée « sur » l’intelligence émotionnelle. Un certain niveau d’intelligence émotionnelle est nécessaire pour développer la compétence émotionnelle. Les résultats de l'étude montrent que la capacité d'un individu à percevoir, identifier et gérer ses émotions constitue la base d'une variété de compétences sociales et émotionnelles qui sont importantes pour réussir dans presque tous les emplois. Et en ce sens, il est inévitable de reconnaître l'importance non seulement de l'éducation intellectuelle et des connaissances théoriques qu'un spécialiste possède dans le cadre de sa méthode, mais aussi de cette partie de son monde intérieur, qui s'appelle « l'intelligence émotionnelle », « éducation émotionnelle » ou « compétence émotionnelle ». Dans la première moitié du siècle dernier, David Wechsler (1943) définissait l’intelligence comme « la capacité totale et globale d’un individu à agir de manière ciblée, à penser rationnellement et à interagir efficacement avec son environnement ». Même avant 1940, il distinguait les éléments « intellectuels » et « non intellectuels » de l’intelligence, par lesquels il entendait les aspects affectifs, personnels et sociaux. De plus, en 1943, D. Wechsler a suggéré que les capacités non cognitives sont plus importantes pour déterminer la capacité d'un individu à réussir. Robert Thorndike a également écrit sur « l'intelligence sociale » à la fin des années trente. Malheureusement, le travail de ces pionniers fut oublié par la suite. Ce n’est qu’en 1983 que Howard Hardner a écrit sur les « intelligences multiples ». H. Gardner croyait que l'intelligence « intrapersonnelle » et l'intelligence « interpersonnelle » sont aussi importantes que le QI traditionnellement mesuré par Mayer, Salovey, qui en 1990 a défini « émotionnel »..