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De l'auteur : Et encore sur la psychosomatique. Un SYMPTÔME délicat. Savez-vous ce qu'est une « fourchette » aux échecs ? C'est lorsqu'en un seul mouvement, deux ou trois pièces ennemies sont simultanément attaquées. Il pourra protéger une pièce, mais l’autre sera quand même touchée. Notre psychisme est si sagement structuré que lorsqu’il entend obtenir quelque chose à travers un symptôme somatique (maladie), il l’utilise au maximum. Il n’y a qu’un seul symptôme, mais il peut remplir de nombreuses fonctions pour une personne. Par exemple, un symptôme (une maladie) peut exprimer le désir de mourir d’une personne. Dans le même temps, le même symptôme (maladie) peut servir d'auto-punition pour une culpabilité réelle ou névrotique et ainsi atténuer le sentiment de culpabilité. Le même symptôme peut servir de moyen d’identifier et de maintenir un lien spirituel avec une personne importante de son espèce. Ce même symptôme peut aussi être une manière de punir les autres : « Vois comme je souffre à cause de toi. » Cela peut être un moyen de contrôler ceux qui vous entourent et d’obtenir d’eux quelque chose dont vous avez besoin. Ce même symptôme peut être l’expression du fantasme d’un enfant : « Maintenant, je vais mourir, et alors vous le regretterez tous et comprendrez à quel point j’étais nécessaire et bon. » Et pourtant, ce même symptôme peut empêcher de manière fiable une personne de résoudre ces tâches de développement qui sont trop effrayantes et semblent accablantes. Le même symptôme peut bien protéger contre les exigences que la vie et les autres imposent à une personne. Notre inconscient utilise la maladie du corps de manière très vaste et rationnelle. Mais, en raison de cette multifonctionnalité, les symptômes peuvent être très résistants à la fois à la psychothérapie et aux traitements médicamenteux. Lorsqu'une personne vient faire une constellation sur le thème de la psychosomatique, je sais qu'elle souhaite un rétablissement complet au niveau de sa conscience. Et cela est très humainement compréhensible. Mais, en raison des phénomènes décrits ci-dessus et pour d’autres raisons, je ne considère pas le rétablissement comme un critère de réussite d’un accord. Pour moi, les bons résultats d'un arrangement basé sur une demande psychosomatique seront les suivants : - il a été possible d'identifier au moins une fonction que le symptôme remplit pour une personne - la personne a pu réaliser cette fonction (bien compris ce qu'elle est) ; le symptôme "fait" pour lui et, au moins partiellement, a accepté cette information) - la personne a vu une alternative : un moyen par lequel elle peut obtenir ce qu'elle veut sans détruire son corps. Il est important de dire qu’il n’est pas toujours possible d’obtenir ce dont une personne a besoin d’une autre manière. De plus, parfois un symptôme ne donne qu’un espoir illusoire d’obtenir ce que l’on souhaite. Par exemple, une personne ne devient pas plus précieuse aux yeux d’une autre parce qu’elle tombe malade. Par exemple, si une personne tombe malade, elle ne pourra pas ressusciter un enfant avorté. Et puis la solution : réalisez qu’il est impossible d’obtenir ce que vous voulez, et soyez en contact avec votre douleur mentale à ce sujet. C'est aussi pour moi un bon résultat d'un arrangement avec une demande psychosomatique.