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L'un des aspects de l'étude de Freud sur la psychopathologie de la vie quotidienne était l'amnésie infantile, à savoir la capacité du psychisme de l'enfant à cacher à la conscience les impressions de l'enfance Lorsqu'on parle d'amnésie infantile, plusieurs questions se posent : Comment oublier les souvenirs d'enfance ? Pourquoi certains d’entre eux provoquent-ils des effets, alors que d’autres ne le font pas ? La question se pose également, pourquoi le même souvenir d'enfance n'évoque pas d'émotions pendant longtemps, mais devient à un autre moment cathartique ? Comment se produit cette immersion dans un événement passé ? Bien entendu, la psychanalyse est capable de libérer le refoulé et de révéler à la conscience un événement oublié depuis longtemps. Z. Freud définit la psychopathologie de la vie quotidienne comme une autre façon d'émettre des signaux cachés de l'inconscient et de découvrir les causes profondes des phénomènes psychologiques. Dans son ouvrage « La Psychopathologie de la vie quotidienne », S. Freud examine scrupuleusement un phénomène apparemment insignifiant, comme s'il mettait sous une loupe quelque chose de petit et d'imperceptible au premier coup d'œil : une « mémoire couvrante », lui donnant la signification d'un clé psychanalytique. La mémoire couvrante, étant dans l'espace du conscient, est accessible à la conscience. Par des connexions associatives, elle recouvre des « impressions » significatives refoulées, comme les appelle S. Freud. Les raisons pour lesquelles les impressions sont refoulées peuvent être leur primauté, leur traumatisme ou le désir de la psyché de protéger les sentiments brillants de l'enfant, ainsi que la nécessité de neutraliser la possibilité d'être submergé par l'affect. Par souvenirs primaires refoulés, je ne veux pas dire. tant de souvenirs cachés, mais de souvenirs refoulés, de processus mentaux « initiaux », comme le début de l'intelligence, des sentiments (peur, altruisme, intérêt enfantin, sexualité, etc.). Comme exemple de la « primauté » révélée d'un souvenir refoulé, Freud cite l'histoire d'un homme qui s'est souvenu d'une leçon de son enfance et de la difficulté qui s'est alors présentée pour voir les différences entre m et n. Derrière un simple souvenir se cache dans ce cas la curiosité de l’enfant pour la différence entre les sexes, et peut révéler une association avec le processus de séparation, la peur de la castration (ils ont été privés d’un bâton) et la restructuration. La capacité de trouver des différences basées sur le détachement du tout ou, au contraire, sur l'addition, est l'un des phénomènes importants de la pensée productive. Peut-être que la surdouance précoce chez certains enfants est due au fait que ces processus n'ont pas été réprimés, mais se sont développés avec le temps et ont acquis une signification consciente pour ces enfants. Melanie Klein écrit à ce sujet dans son livre « Le développement d'un enfant ». Ainsi, la mémoire couvrante acquiert la propriété d'un outil clé, qui permet de libérer une partie du processus intellectuel du refoulement ou de compléter l'intellect par une impression consciente, c'est-à-dire expérience perspicacité. Ainsi, en examinant la mémoire qui les recouvre, il devient possible d'introduire des souvenirs significatifs cachés dans le domaine de la conscience, de faire la lumière sur leur « mystère », l'incomplétude des événements de la mémoire qui suscitent l'intérêt pour le présent. Une autre propriété curieuse du présent. Le psychisme est sa capacité à choisir dans l'espace temporel du psychisme, comme mémoire de couverture, un événement survenu avant l'impression refoulée, ou survenu après elle. Il existe une troisième option, couvrant les souvenirs - simultanés (adjacents), comme les appelle Freud. Le psychisme choisit-il arbitrairement la période de temps de la mémoire couvrante ? Freud suppose un certain facteur biaisé : « ... Cette proposition générale dirait que les échecs et les erreurs dans la fonction reproductive nous indiquent beaucoup plus souvent que nous ne le supposons l'intervention d'un facteur biaisé, une tendance qui favorise un souvenir et en empêche un autre. » En d’autres termes, Freud parle de la capacité du psychisme à sélectionner les éléments nécessaires. S’avère-t-il que l’inconscient chaotique, dont la manifestation est la pathologie quotidienne de la parole et de l’écriture, est, selon Freud, structuré et stable. ?.