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L'idée principale de cet article est que nous avons un instinct de « comportement confiant ». Par comportement confiant, j’entends le développement actif et l’adaptation au monde qui nous entoure, le désir de satisfaire ses besoins, qu’ils soient d’ordre inférieur ou supérieur. Cette affirmation est facilement prouvée si l’on regarde n’importe quel enfant dans les premiers stades de son enfance. Il n'a aucun problème de confiance en lui ! Lorsqu’il a besoin de quelque chose, il le communique en criant ou en pleurant. Plus tard, l'enfant maîtrise activement le monde qui l'entoure ; apprend à ramper, à marcher, à parler. Si quelque chose ne fonctionne pas pour lui, il essaie encore et encore jusqu’à obtenir un résultat. Durant les premières étapes de notre enfance, nous sommes actifs, curieux et persistants. Malheureusement, ces instants de vie ne sont pas stockés dans notre mémoire. Nous nous souvenons des périodes ultérieures de notre enfance. C'est là que commence la suppression de notre confiance naturelle, ce qui conduit à une limitation de la liberté psychologique à l'âge adulte. Tout d'abord, la suppression de la confiance naturelle est associée à nos parents. Ce sont eux qui nous imposent les premiers modèles de comportement et une certaine vision du monde, à travers le prisme duquel nous percevrons le monde qui nous entoure tout au long de notre vie. Malheureusement, l’expérience que nos parents nous transmettent ne nous aide pas toujours à être des personnes confiantes et prospères à l’âge adulte. Très souvent, nous « héritons » de comportements qui bloquent notre activité, notre détermination et notre persévérance. Examinons de plus près comment cela se produit : dès l'enfance, on nous apprend qu'il existe certains critères pour déterminer « ce qui est bon et ce qui est mauvais ». On nous parle de certaines normes et règles qui existent dans la vie adulte et que nous devons suivre. Ces règles sont très importantes car elles aident les gens à interagir les uns avec les autres et à parvenir à un certain compromis (satisfaction partielle des besoins de chaque partie). Mais très souvent, en nous cachant derrière ces règles, nous sommes manipulés, nous faisant ressentir des émotions négatives. « Vous devez bien étudier », « vous devez être obéissant », « vous devez faire ce que je vous dis », de telles formulations peuvent très souvent être entendues par les parents qui élèvent leurs enfants. De plus, l'enfant ne comprend pas bien à qui il doit tout cela ! Si le dû n'est pas rempli, alors il reçoit une punition, qui peut être soit physique (ceinture, debout dans le coin), soit psychologique (« Je ne t'aimerai pas », « tu es mauvais », « Je n'aime pas toi"). Plus tard, ce modèle parental « de la carotte et du bâton » se transforme en superviseur interne. L'enfant développe un sentiment de culpabilité, la peur de la punition ou la peur de ne pas être aimé. Qu'y a-t-il de pire que le fait que tes parents ne t'aiment pas ?! Pendant cette période, une certaine image se forme en nous, conçue pour contrôler notre comportement, l'évaluer du point de vue du « bon ou du mauvais », du « bien ou du mal ». Cette image comprend tout ce que la société sans visage exige de nous, qui se manifeste dans l'enfance par les parents, plus tard par les éducateurs et les enseignants, et à l'âge adulte par les employeurs, les lois, les États, la religion, etc. Plus tard dans la vie adulte, si cette image est destructrice, la personne a peur de s'exprimer, peur de faire quelque chose de différent de ce que l'environnement lui demande, peur d'être coupable et inutile. Tout cela constitue un énorme obstacle qui nous empêche de nous sentir en confiance et de faire ce que nous voulons, et non ceux qui nous entourent. Avec l'aide de cette image, nous sommes amenés à nous sentir coupables, à nous apitoyer sur notre sort, à avoir peur, etc. Il faut souligner que l'implication des parents et d'autres adultes importants dans la suppression de notre confiance naturelle est dans la plupart des cas inconsciente. Cela signifie qu’ils ont eux-mêmes vécu une expérience similaire et n’ont pas pu reconnaître et changer sa nature destructrice, c’est pourquoi ils transmettent ce modèle de comportement et d’interaction avec les autres sans une évaluation critique de ses avantages et de sa signification. D'un autre côté, chacun de nous peut à tout moment entamer le processus de prise de conscience et)