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Parfois, je prends soin de moi. Parfois j'ai envie de me cacher, ça t'arrive, non ? Et puis je retourne à l'endroit où je me sens en sécurité. Elle existe en moi, l'essentiel est de trouver cette porte, l'essentiel est de se souvenir et de se laisser entrer. L’essentiel est que nous gardions en nous ce qui nous protège. Et parfois, les clients eux-mêmes aident à s'en souvenir.) La consultation est toujours un échange. La présence de l’Autre guérit. Et le monde du client est parfois si beau et mystérieux qu'on se tourne involontairement vers le sien, qu'on découvre quelque chose de nouveau en soi... Ou quelque chose d'oublié, caché au plus profond de soi pour le moment... La maison se dressait à la lisière de la forêt, personne ne se souvient d'où il vient. Les temps changeaient, les immeubles de grande hauteur grandissaient, les villes étaient à bout de souffle, étouffées par la puanteur et la poussière, mais la maison s'en fichait. J'y ai vécu. Mais je ne suis pas celui que vous avez tous l’habitude de voir, d’aimer et avec qui communiquer. Un autre moi vivait en lui, un moi intérieur, un vrai moi. Vous savez, celui qui rêvait de devenir écrivain, et qui le devient. Qui n’a pas réussi, mais ne s’est pas perdue en chemin. Elle, cette moi, elle aimait vraiment le silence et le papier peint jaune. Ils étaient vieux, sur des murs en bois, presque en ruine avec le temps, usés, pendus en lambeaux ici et là, et complètement usés dans d'autres. Mais je ne voulais pas les changer. Comme cette maison. Ils m'étaient très chers. Ils m'ont réchauffé avec une chaleur qui rappelle l'enfance. J'aimais regarder par la fenêtre, voir les fleurs, le jardin, prier et lire des livres. Je suis né pour le silence, tu ne le savais pas ? Cette maison avait tout ce dont vous aviez besoin. Silence. Lumière. Confort. Chaud. Solitude. Livres. Table, chaise, lit, stylo à bille. Il y avait bien d’autres pièces dans la maison, mais je n’aimais que celle-là, dans laquelle je passais tout mon temps. Au premier étage au centre. De là, vous pouviez sortir dans le couloir et sortir dans le jardin. De là, on pouvait voir le jardin par la fenêtre, se perdre dans le feuillage, se coincer dans les branches des arbres. Le feuillage était dense. Quelque part plus profondément dans la forêt, des oiseaux chantaient. Ils n'étaient pas visibles, il fallait suivre la trace. Parfois je marchais. Parfois, je restais à la maison, buvais du café et prenais une collation avec des petits pains chauds. Que s'est-il passé ensuite ? Je suis parti. Je l'ai laissé très, très longtemps. La maison restait debout, vide et triste. Honnêtement, il m'attendait tout le temps. Et je l’ai complètement oublié, pensais-je, je peux m’en sortir, j’en trouverai un autre. Il s’est avéré que non. Tout le monde dans ce monde n’a qu’une seule maison. Celle où vit son cœur, celle où il se sent bien. C'est pour ça que je suis revenu. Rester et regarder par la fenêtre la forêt lointaine et bruyante, les belles fleurs sous les fenêtres. Regardez et sentez-vous en sécurité. Vivre en rentrant chez soi est beaucoup plus facile et plus heureux que d'errer dans un endroit agité à l'extérieur. Il n'y a nulle part où reposer la tête. Je suis de retour. Je suis heureux. Je suis là. Inscrivez-vous pour retrouver ce sentiment d'être à la maison. Ou trouvez-le pour la première fois, cela arrive aussi) Whatsapp +7 916 698-1481 https://www.b17.ru/didenko_ev/