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Vous est-il déjà arrivé que des pensées « intelligentes » et les bons mots arrivent après un certain temps ? Quand la bonne réponse est trouvée, mais qu’il est trop tard ? Quand lancez-vous des mots que vous regrettez plus tard ? Et cela m'est arrivé... Les Français appellent cela l'effet escalier. Cette expression appartient au philosophe français Denis Diderot, qui, venu en visite, s'est retrouvé dans une situation conflictuelle et n'a pas pu répondre avec humour aux critiques. Les mots « corrects » lui sont venus à l’esprit plus tard, alors qu’il partait déjà en descendant les très longs escaliers, mais il n’a jamais utilisé ces mots. Et cet état, où l’on pense « rétroactivement » qu’on aurait dû garder le silence ou répondre différemment, a-t-il appelé « l’effet escalier ». L’effet escalier est une chose désagréable. Cela provoque de la frustration, de la culpabilité, de la honte, de la colère et provoque une auto-agression. Mais essentiellement, l'effet escalier fait référence à ces mécanismes de protection de notre psychisme, qui déclenchent une réaction d'inhibition qui ne nous permet pas de prendre des décisions importantes et responsables dans un état de passion - des mots et des réponses raisonnables ne viennent que lorsque les émotions s'apaisent. Est-il possible de se débarrasser de « l'effet escalier » « s'il provoque un inconfort encore et encore ? Directement - non, mais indirectement c'est possible. Il existe une technique utile qui aide à cela. Si vous vous êtes « pris » dans l’effet escalier, posez-vous quelques questions : Qu’ai-je ressenti à ce moment-là, quand tout cela s’est produit ? maintenant ? Quel est l'avantage de ces réflexions pour moi ? Ces réflexions m'aident-elles à accepter ce qui s'est passé et à devenir meilleure/plus calme/plus confiante ? Le principal antidote à « l'effet échelle » est la capacité de me placer dans un état de calme et de confiance. équilibre mental dans une situation stressante. Par exemple, ralentissez consciemment, en comptant jusqu'à 12, avant de donner une réponse, surveillez votre respiration et « ancrez-vous » de différentes manières pour ne pas vous précipiter dans la passion. Parce que « l’effet escalier » concerne toujours quelque chose de l’intérieur qui se connecte à quelque chose de l’extérieur. Et rien d'autre...Olga Karavanovapsychologue clinicienne