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Dans la pédagogie et la psychologie modernes, le problème de la formation de l'identité ethnique est devenu l'un des sujets les plus importants. Pendant longtemps, cette question est restée en marge de la recherche psychologique, mais ces dernières années, elle a fait l'objet d'études approfondies dans la science moderne, et ce domaine se caractérise par une variété d'approches. Les chercheurs doivent choisir l’approche qui correspond le mieux à leurs objectifs et intérêts dans l’étude de l’identité ethnique. Dans l'étude sociologique de ce domaine, il existe de nombreuses approches différentes basées sur des concepts différents. Dans la psychologie russe moderne, lors de l'étude de l'identité ethnique, l'attention est portée aux changements qui se produisent dans ce domaine au cours de la période de transformations sociales. En particulier, certains scientifiques modernes discutent de la crise de l'identité sociale des Russes dans les pays étrangers, qui se manifeste par la perte du lien entre l'identité ethnique positive et la tolérance ethnique, qui est une composante importante d'une identité sociale équilibrée et contradictoire. Parmi ce qui précède, l'étude de l'identité ethnique et le développement d'idées sur sa formation. Ainsi, l'identité ethnique est un sujet important dans la psychologie moderne, mais sa définition et sa structure sont sujettes à débat. La définition de base de l'identité ethnique la relie à la conscience d'appartenir à un certain groupe ethnique et à la séparation des autres groupes ethniques. L'appartenance ethnique est déterminée par des caractéristiques telles que l'origine, le lieu de naissance, la langue et la culture. La structure de l'identité ethnique comprend trois composantes principales : Composante cognitive : il s'agit de la connaissance et des idées sur son groupe ethnique, de la conscience de soi en tant que membre de celui-ci, basées sur caractéristiques ethniques. Composante affective : il s'agit du sentiment d'appartenance à un groupe ethnique et des attitudes à son égard. Elle s'exprime dans les attitudes ethniques, y compris les évaluations positives et négatives de l'appartenance ethnique. Composante comportementale : il s'agit de la capacité de s'exprimer en tant que membre d'un groupe ethnique dans diverses situations et interactions avec d'autres groupes ethniques. : Identité monoethnique : lorsqu'une personne appartient à un groupe ethnique ou s'identifie à l'un des parents s'ils sont de groupes ethniques différents mais de même race. Identité mono-ethnique avec un groupe extra-ethnique (identité altérée) : lorsqu'une personne. s'identifie à un groupe extérieur en raison de son statut élevé, ce qui peut conduire à une assimilation complète. Identité biethnique : lorsqu'une personne perçoit des similitudes avec deux groupes ethniques et maîtrise deux cultures. Identité marginale : lorsqu'une personne équilibre entre deux cultures sans pleinement. accepter l'un ou l'autre. Parfois, l'identité peut ne pas être clairement exprimée ou même absente à un niveau conscient lorsqu'une personne n'attache pas une grande importance à son appartenance ethnique. Il existe plusieurs théories qui décrivent les étapes de développement de l'identité ethnique, et examinons-en quelques-unes. La recherche montre que les enfants commencent à se faire une idée de leur appartenance ethnique dès l’enfance, même à l’âge préscolaire ou au début de la scolarité. À ce stade, leur conscience de l’appartenance ethnique est encore floue, le choix de l’appartenance ethnique n’est pas motivé et la connaissance de leur groupe ethnique est limitée. Pour les enfants issus de minorités ethniques, cette période s'accompagne souvent d'expériences négatives. La prochaine étape importante se produit à l'adolescence, lorsque les enfants peuvent déjà expliquer les motivations qui les ont poussés à choisir leur appartenance ethnique et commencer à se forger un système d'idées sur leur groupe ethnique et à le comparer avec celui-ci. Cependant, la plus grande stabilité des attitudes ethniques et la pleine conscience de son appartenance ethnique ne se produisent qu’au début de l’adolescence, à l’âge de 16-17 ans. A ce stade, il se forme!