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Les merveilleuses années 90 ! L’époque où un courant vivifiant de pensée libre s’est déversé sur nous, les jeunes de l’époque ! Plusieurs livres ont été lus avidement en parallèle : Tsvetaeva et Boulgakov, Freud et Dudintsev, Soljenitsyne et Petrushevskaya, Naiman, Nietzsche…. Lisez, lisez jusqu'à épuisement, jour et nuit. Le livre « Psychopathologie de la vie quotidienne » a été apporté par mon frère, un étudiant de Saint-Pétersbourg. Notre famille vivait à Sébastopol à cette époque et les livres de Freud n’étaient pas encore disponibles en librairie. Mon frère a été le premier à me parler de l’inconscient, du « complexe d’Œdipe » et de choses « terribles » similaires. Je comprenais peu de choses, mais dans mon cœur, je sentais que c'était réel, intéressant et inhabituel. Mon frère est parti poursuivre ses études, laissant à la maison le livre « Psychopathologie de la vie quotidienne ». Je l'ai lu avec avidité, comme tout ce que je lisais à l'époque. Les pensées restent dans ma mémoire selon lesquelles, il s'avère que tout est intéressant dans l'âme humaine : rien n'arrive par hasard, même des choses aussi insignifiantes que les lapsus, les lapsus et les oublis.. (sans parler du retard ). Plusieurs années plus tard. ... J'ai des années d'études derrière moi... J'ai lu des centaines de livres Et puis la vie m'oblige à me tourner à nouveau vers les œuvres du Grand Freud. J'ouvre « La psychopathologie de la vie quotidienne » avec presque appréhension. Bien sûr, j'ai appris depuis longtemps que divers types d'oubli, de lapsus, de lapsus et de petites choses agaçantes similaires dans la vie d'une personne sont une manifestation de l'inconscient. pensées et impulsions. Ces choses font déjà partie de ma « psychopathologie habituelle ». Et pas seulement le mien... Même ceux qui n'ont jamais lu Freud peuvent parfois « briller » : « Un lapsus selon Freud ! » Mais dès la première page, une surprise m'attend ! Dans le premier chapitre : « Oublier ses propres noms ». Je lis comme pour la première fois comment Freud, parallèlement à l'oubli, commence immédiatement à étudier le phénomène qui suit immédiatement le souvenir. Il appelle ce phénomène « un mauvais souvenir ». Une personne qui essaie de se souvenir de ce qu'elle a oublié se souvient souvent, en gros, de quelque chose qui n'est pas du tout ce dont elle a besoin. Et ce « mauvais souvenir » est peut-être le matériau d’analyse le plus précieux ! En dénouant la chaîne du «mémorisation» à travers de nombreuses associations différentes, Freud va au fond non seulement du mot oublié, mais aussi de la raison qui a «fait» oublier ce mot. Et c’est cette raison qui joue un rôle important. C'est elle qui peut en dire long sur les problèmes refoulés dans l'inconscient de l'âme humaine. De plus, Freud examine également scrupuleusement d'autres phénomènes : notes séditieuses, fautes de frappe, oubli d'impressions et d'intentions, actions commises par erreur et « accidents » similaires. Un grand psychologue exige des preuves incontestables de l’existence non seulement de l’inconscient, mais aussi du fait que ces manifestations sont la clé des véritables besoins et désirs d’une personne. Que c'est à travers eux qu'une personne peut établir une connexion avec son monde intérieur, avec ses véritables besoins, Freud montre que le chemin vers l'inconscient n'est en aucun cas droit. Si les lapsus, les lapsus, les omissions sont des rues tortueuses menant à l’inconscient. Ces rêves sont la véritable « Voie Royale ». C'est ce que le fondateur de la psychanalyse lui-même appelait les rêves. Mais parlons davantage des rêves.…