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En Gestalt-thérapie, la conscience est l'un des principaux mécanismes de complication du psychisme. La théorie paradoxale du changement affirme que le développement se produit au moment de la découverte de la réalité, c'est-à-dire que le résultat n'est pas déterminé par l'objectif que nous visons, mais par l'endroit où nous voulons commencer. De nombreux textes ont été écrits sur la phénoménologie de la pleine conscience, nous nous concentrerons donc sur ses fonctions thérapeutiques, et surtout sur ce qui est inclus dans le titre de cet article : son insuffisance pour atteindre le bien-être mental. L'approche Gestalt a beaucoup emprunté aux pratiques orientales, mais il reste un nombre suffisant d'idées qui peuvent améliorer notre concentration sur l'activité thérapeutique. Ce sont ces caractéristiques supplémentaires dont j'aimerais parler davantage. De plus, nous relierons la sensibilisation aux traditions occidentales pour comprendre le développement mental. Pourquoi la sensibilisation est-elle nécessaire ? Une réponse très simple : pour pouvoir réguler votre vie émotionnelle. Il y a deux pôles dans son parcours - lorsque le sujet se confond avec ses sentiments et complètement capturé par eux, jusqu'à un rétrécissement affectif de la conscience et un clivage limite, et lorsqu'il est capable de réagir émotionnellement, tout en conservant la possibilité non seulement d'être dans le processus, mais aussi de l'observer. La conscience permet non seulement de participer à quelque chose, mais aussi de voir comment cela fonctionne. En étant conscient, je me place au centre de ce qui se passe, plutôt que de rester en périphérie. Pour utiliser une métaphore, l’esprit sans conscience est comme un cheval qui court au galop. La conscience dans ce sens m'aide à me rappeler que je suis à cheval. Après cette découverte, on peut contrôler le cheval plutôt que d'être totalement dépendant de son humeur. La conscience est le point de départ à partir duquel commence la régulation émotionnelle. La prise de conscience, d'une part, déclenche un processus qui se déroule au fil du temps, et nous retracerons son développement, mais d'autre part, elle a elle-même besoin d'un fondement. Commençons par le dernier. Il arrive souvent que même si nous sommes conscients de la nécessité d’une prise de conscience, nous nous en rendons néanmoins compte a posteriori. Par exemple, nous déplorons le fait que même si nous avions les compétences nécessaires, nous n’avons pas eu l’occasion de les utiliser. C'est précisément pour cela qu'il est nécessaire d'ajouter à la conscience une capacité telle que la pleine conscience. La pleine conscience a de nombreuses connotations dans l’approche occidentale de la compréhension de l’activité mentale. Par exemple, il y a le terme Mindfullness, qui est mieux traduit de cette manière, et qui n’est pas considéré comme synonyme de Conscience. La pleine conscience vous permet d’activer la conscience au bon moment. En ce sens, cela correspond au concept d’Ego observateur. Une autre capacité dont la conscience a besoin pour faire son travail est le développement de l’attention ou de la concentration. Il est important non seulement d’être conscient de quelque chose, mais aussi de rester conscient pendant une période de temps suffisante. Du point de vue du bon sens, le contact avec des expériences désagréables évoque une intention naturelle d'y mettre fin au plus vite. Dans la tradition orientale, ce désir contraste avec la capacité d'observer les réactions émotionnelles comme des objets de son esprit, tout en maintenant sa non-implication dans ces processus. Dans la tradition occidentale, la possibilité de traiter mentalement des expériences désagréables est définie comme un pouvoir non spécifique du Moi. En conséquence, l’attention se développe dans le sens de la clarté et de la stabilité et donne ainsi à la conscience la direction et la stabilité nécessaires. Nous avons donc brièvement décrit, de manière relative, les mains gauche et droite de la conscience. Voyons maintenant quel processus découle de la conscience. Ainsi, d’un point de vue procédural, la conscience permet à l’expérience de retrouver son intégrité inhérente. Lorsque nous parlons de conscience, nous entendons le plus souvent porter notre attention sur les composantes corporelles des émotions. C'est ce qu'on appelle parfois l'ancrage, lorsqu'on observe le corps